Il y a eu un article de blog qui a mis des mots sur beaucoup de choses que je vivais depuis toujours.
Il y a eu ensuite la première tentative de diagnostic. Des coups de fil, des messages sur des répondeurs, l’attente, les réponses négatives. Puis un rendez-vous et un mur. « Vous n’êtes pas en souffrance, monsieur », un peu comme si on disait « Je ne vais pas vous prescrire de lunettes tant que vous y voyez encore quelque chose » Pour se faire diagnostiquer TDAH, le plus simple, c’est encore de ne pas être TDAH.
Pas de diagnostic, donc, mais tout de même quatre lettres et un soulagement. Celui de me dire, d’abord, que toutes ces difficultés à trouver une chute, à appuyer sur envoyer, à faire quatre choses à la fois sans en oublier une au passage, ce n’était pas de la flemme, de l’incompétence ou que sais-je encore. Rire de soi, c’est très bien, je recommande. Être bienveillant avec soi-même, j’essaie de m’y mettre, je vous redirai – mais je ne vais pas me lancer dans le développement personnel, tqt.
Et puis un jour, dans des circonstances que je ne peux pas (encore ?) raconter ici, le diagnostic, sans surprise. Dommage qu’il ait fallu me prendre un mur pour ça pour qu’enfin on se dise que j’avais besoin de lunettes.
Ça ne résout rien, un diagnostic, mais ça explique et c’est déjà beaucoup. Et maintenant, avancer. Faire des listes, cocher des cases, prendre les problèmes un à un. Rester créatif, mais plus seulement dans ma tête.
Pourquoi raconter ça ici, sur une page qui deviendra peut-être un jour une vitrine professionnelle, au risque d’effrayer certaines personnes ? Pour poser le décor, parce que ça va mieux en le disant. Et puis bon parce que de toutes façons, personne ne lit, autant en profiter.
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